Un partenariat avec l’Insa pour innover dans la décarbonation des routes
Publié le 23/01/2024 3 minutes de lecture
Engagé depuis 2009 dans la décarbonation de ses infrastructures routières, le département de la Haute-Garonne a noué un partenariat avec le Laboratoire Matériaux et Durabilité des Constructions (LMDC) de l’Insa Toulouse pour poursuivre l’innovation dans ce domaine.
@ Adrien Nowak
Un chantier près de Merville utilise le procédé Biophalt avec enrobé tiède intégrant un liant végétal et 55 % d’agrégats.
« L’intelligence collective et l’innovation doivent être mises au service des grands enjeux environnementaux », a affirmé Sébastien Vincini, le président du Conseil départemental de Haute-Garonne, lors de la validation par la commission permanente le 16 novembre du partenariat entre sa collectivité et le Laboratoire Matériaux et Durabilité des Constructions (LMDC) de l’Institut national des Sciences appliquées de Toulouse (Insa) et de l’université des sciences Paul-Sabatier de Toulouse. Ce dernier est le plus gros laboratoire de génie civil de France qui emploie une cinquantaine d’enseignants-chercheurs et autant de doctorants.
L’idée de ce partenariat est née de la rencontre il y a un an d’Erick Constensou, chef du service Techniques et Environnement de la route au département, et de Martin Cyr, directeur-adjoint du LMDC. « Le département se veut une collectivité exemplaire et sa vice-présidente Martine Croquette m’a poussé à établir ce partenariat avec l’Insa car nous avons des intérêts communs, signale le Monsieur Routes du département depuis trois décennies. Mais le département n’a pas la volonté de décarboner que les routes : il gère aussi plus de 100 collèges, ce qui représente beaucoup de béton… »
Tester à grande échelle
Le premier intérêt que voit l’enseignant-chercheur à ce partenariat, c’est « d’avoir un endroit où tester nos solutions à grande échelle, aux intempéries. » Ça tombe bien, « le département a plein de délaissés, de bouts de terrain, de bâtiments techniques », répond Erick Constensou, ajoutant que « nos routes sont déjà un terrain de jeux pour des industriels qui nous sollicitent pour tester de nouvelles solutions. » Par exemple récemment des planches d’essai avec de nouveaux liants végétaux issus de la sylviculture, ou un enrobé tiède avec 55% d’agrégats.
« Ma problématique, c’est l’analyse du cycle de vie de ces nouveaux procédés, poursuit Erick Constensou. Aujourd’hui, je ne sais pas si les couches d’enrobés avec du liant végétal mises en place il y a deux ans vont durer aussi longtemps que l’enrobé traditionnel.
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