Transition écologique : au niveau local, les raisons d’y croire
Publié le 04/03/2024 2 minutes de lecture
Cette semaine dans le billet du Club Finances, revue de presse. La transition écologique se fait à bas-bruit, infuse dans tous les territoires jusqu’aux plus petits villages. Il suffit d’ouvrir un journal régional pour réaliser qu’avec leurs petits moyens, les maires sont passés à l’action. Encourageant.

@ antony-weerut-adobestock
Une plongée rapide dans la presse quotidienne régionale et leur article sur les vœux des maires donne rapidement un éclairage sur les investissements prioritaires du bloc communal en 2024. Ouvrons au hasard un exemplaire de cette semaine de la Nouvelle République, édition Indre-et-Loire. Ainsi par exemple à Perrusson, Paulmy ou Saint-Quentin-sur-Indrois, près de Loches, les édiles vont lancer la rénovation thermique de leur salle des fêtes ou de leur église.
A Bléré, près d’Amboise, son maire Fabien Nedel a mobilisé une enveloppe de 7 millions d’euros étalés sur plusieurs années pour isoler énergétiquement son école Balzac. Joël Besnard, maire de Nouzilly, va faire de même avec le groupe scolaire communal. Ainsi, dans le moindre bourg, à l’échelle hyper-locale, le chantier national du dispositif Eco-énergie tertiaire, surnommé décret tertiaire, avance.
Pour soutenir tous ces travaux, il faudra bien les 500 millions d’euros supplémentaires du fonds vert 2024 fléchés vers la rénovation du bâti scolaire. Ceux-ci s’ajoutent d’ailleurs à un premier plan lancé en mai 2023 dont l’ambition est de financer deux milliards de travaux d’ici à 2027 dans 10 000 établissements. Le rapport sénatorial du 29 juin 2023 « bâti scolaire à l’épreuve de la transition écologique », indique que, d’ici à 2030, 40 milliards d’euros de travaux devront être engagés sur ces bâtiments pour améliorer leur performance énergétique. Les collectivités sont bien présentes au rendez-vous.
Capacité d’action historique ?
La transition écologique dans les territoires ne s’arrête pas aux écoles. Elle se répand partout comme un humus nourricier. Reprenons le même journal pour voir qu’à Draché, le maire Gilles Chapoton va acquérir des terrains en centre-ville pour maîtriser son foncier et va privilégier les installations photovoltaïques et géothermiques en vertu de la loi relative à l’accélération de la production d’énergies renouvelables, dites loi APER, de mars 2023. Une aire de covoiturage va également faire son apparition en entrée de Saint-Quentin-sur-Indrois, « pour éviter l’autosolisme » s’inquiète la maire Cécile Deruyver-Averland.

Google mise sur la fusion nucléaire, en signant un contrat d’achat avec la start-up CFS
La start-up CFS ambitionne de produire de l’énergie nette avec son réacteur à fusion nucléaire dès le début des années 2030. Une perspective alléchante, qui a séduit Google.
par Valentin Hamon-Beugin – L’Usine Nouvelle

Stellantis alerte sur le drame industriel causé en fin d’année par le CO2 européen
En déplacement à Rome hier puis aujourd’hui à Hordain à la rencontre du président des Hauts de France Xavier Bertrand, le directeur de Stellantis pour l’Europe élargie alerte sur les dangers pour l’industrie automobile de maintenir des objectifs de réduction de CO2 irréaliste et surtout au niveau des véhicules utilitaires chez les professionnels. Pour Stellantis, le risque d’amende est évalué à 2,7 milliards d’euros sur les seuls véhicules utilitaires. Les sites de Hordain, Atessa et Vigo pourraient à court terme en faire les frais.
par Christophe Carignano- Auto Infos

Logement : une proposition de loi pour éradiquer les « bouilloires thermiques »
Le 25 juin, la Fondation pour le logement des défavorisés présentait les résultats d’une étude sur les logements bouilloires, qui a inspiré une proposition de loi soutenue par sept députés, déposée prochainement sur le bureau de l’Assemblée nationale.
par Delphine Gerbeau- La Gazette des Communes

Où s’arrêtera la chute des ventes de motos et scooters électriques ?
Selon les données fournies par AAA Data et par Dataneo à travers le Baromètre 2 Roues Mobilians, les immatriculations de motos, scooters et cyclos électriques ne cessent de baisser depuis de longs mois. L’arrêt du bonus écologique a porté un rude coup à ce marché, qui ne parvient pas à enrayer sa chute.
par Frédéric Marty- Auto Infos