Marché balbutiant, incertitudes, surcoûts… L’hydrogène est en train de caler dans les transports
Publié le 30/01/2025 4 minutes de lecture
Les grandes ambitions de la filière hydrogène pour la mobilité se heurtent au mur de la réalité. L’écosystème prend du temps à émerger et souffre des doutes des acteurs du transport face aux progrès de l’électrique.
© CÔMESITTLER
Le nombre de stations de distribution d’hydrogène reste insuffisant. Hysetco a inauguré la plus grande d’Europe, porte de Saint-Cloud à Paris, en juin 2023.
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L’hydrogène continue de chercher sa place dans les mobilités de demain. Passé les effets d’annonce, la filière poursuit sa lente structuration, mais aucun marché n’a encore véritablement décollé dans les transports. Véhicules particuliers et utilitaires, camions, bus, trains… Les industriels ajustent leurs prévisions et reportent leurs projets. Le marché a clairement marqué le pas en 2024 après des années de prises de commandes record.
Sur fond de contraintes budgétaires, les subventions publiques ne pleuvent plus et les clients sont plus frileux à l’idée d’investir dans une nouvelle technologie plus onéreuse. «Les professionnels serrent les boulons. Ceux qui étaient enclins à un écart de prix ne l’acceptent plus», constate Nicolas Champetier, le dirigeant d’Hyvia, la filiale de Renault qui fabrique des camionnettes dotées de pile à combustible. Elle ne va réaliser que 10% de son chiffre d’affaires attendu en 2024.
«La filière prend plus de temps que prévu à émerger», euphémise Christelle Werquin, la déléguée générale de France Hydrogène. Qui s’inquiète : «Tout n’a pas été mis sur la table par rapport à ce qui avait été promis avec la stratégie nationale hydrogène de 2020. On devait la réviser en 2022 et on attend toujours. En France, à force de ne pas décider, on va décrocher complètement.» Les industriels européens redoutent l’offensive de leurs concurrents asiatiques et américains, qui mettent les bouchées doubles. «On est en train de se faire bouffer, alors qu’on était les premiers !», tonne l’un d’entre eux en coulisses.
Des débouchés limités dans les transports
S’ils sont nombreux à dénoncer l’attitude des autorités publiques – «Des mous du genou», s’emporte un dirigeant -, il y a une autre raison qui explique l’essor poussif de l’hydrogène : en Europe, la pertinence de cette molécule selon les usages reste à démontrer dans la durée. «L’hydrogène a été fortement mis en avant dans les discours, il y a eu un effet de mode. Or son potentiel est moins important qu’annoncé, il n’est pas nul, mais il ne va pas avoir un rôle très significatif sur le transport terrestre», analyse le chercheur Aurélien Bigo. Ce qui n’empêche pas des entreprises aux intérêts divergents de multiplier les projets.
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