Les futures stars chinoises et japonaises de l’électrique

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Si les ventes de véhicules électriques peinent à décoller en Europe et aux États-Unis, avec une baisse des immatriculations observée l’an dernier sur le Vieux Continent, la transition énergétique stimule en revanche l’innovation en Chine. Parmi les nouveaux entrants sur le premier marché automobile mondial, le géant de la technologie Xiaomi a fait des débuts remarqués.

Xiaomi réussit là où Apple échoue

Sur un segment hautement compétitif, qui met à mal les ambitions des constructeurs européens, à commencer par le groupe Volkswagen et Mercedes-Benz, le fabricant de smartphones a relevé son pari avec succès.

Lancée l’an dernier, la berline SU7 (en attendant l’arrivée de la YU7) a déjà séduit 136 854 acheteurs. Xiaomi a déclaré qu’il « continuerait à intensifier la production et à garantir les livraisons, s’efforçant d’atteindre l’objectif de 350 000 véhicules pour l’ensemble de l’année 2025. » Le nouveau constructeur réussit là où Apple a échoué : passer de la fabrication de smartphones à celle d’une voiture connectée, véritable smartphone sur quatre roues.

Polestar défie Tesla en France

Si l’Europe représente un marché stratégique pour le constructeur chinois, c’est d’abord en France que Polestar s’apprête à faire son entrée. La filiale premium et sportive de Volvo Cars, désormais sous le giron de Geely, était jusqu’à présent absente du marché hexagonal en raison d’un logo dont le design était jugé trop proche de celui de Citroën.

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