Emmanuel Macron cherche à remobiliser sur l’écologie

Publié le 03/04/2025       3 minutes de lecture    

La baisse de la réduction des émissions de gaz à effet de serre a été pointée du doigt, lors du conseil de planification écologique qui s’est tenu le 31 mars. L’occasion pour l’exécutif d’appeler à une remobilisation sur l’écologie et d’annoncer plusieurs mesures.

Conseil de Planification Ecologique
MTE

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La France est sur la bonne trajectoire de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre (GES), mais pour combien de temps encore ? C’est ce que l’on pourrait se dire en observant les chiffres publiés le 28 mars par le Citepa, et qui actent une baisse de 1,8 % de ces émissions sur l’année 2024 (par rapport à 2023). Des chiffres qui commencent à inquiéter en haut lieu, comme l’a confirmé le Conseil de planification écologique qui s’est tenu le lundi 31 mars.

Les transports et le logement à la peine

Cette moyenne de – 1,8 % cache des dynamiques différentes suivant les secteurs. Ce sont en effet les bonnes performances du secteur de l’industrie de l’énergie (- 11,6 %) qui permettent d’atteindre ce chiffre. A l’inverse, deux secteurs sont à la peine pour réduire leurs émissions, voire repartent à la hausse : les transports et le logement.

Publié juste avant la tenue du troisième conseil de planification écologique (CPE), ces chiffres, ainsi que les multiples initiatives des parlementaires pour mettre des bâtons dans les roues de la transition écologique, ont incité le président de la République et le Premier ministre a réunir une batterie de ministres pour rappeler l’importance de l’écologie et remobiliser sur cette thématique.

Peu de grandes annonces à signaler cependant. La ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a néanmoins indiqué plusieurs initiatives. Tout d’abord le lancement d’une mission sur « la fracture écologique » confiée à un économiste de renom (dont le nom n’a cependant pas été divulgué), à l’image de ce qu’avaient fait précédemment Jean Pisani-Ferry et Selma Mahfouz.  L’objectif est de « mieux documenter l’exposition des ménages les plus précaires aux conséquences des dérèglements environnementaux », explique le communiqué de l’Elysée.

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