«Avec Trump, il y a un risque pour les subventions aux énergies propres», estime l’ex-conseillère à la Maison Blanche Elisabeth Reynolds
Publié le 06/11/2024 3 minutes de lecture
Professeure au MIT, Elisabeth Reynolds était conseillère spéciale de Joe Biden à la Maison-Blanche, pour l’industrie et le développement économique, entre 2021 et 2022. Si elle juge que la réélection de Donald Trump ne remettrait pas en cause la politique de réindustrialisation menée par les Démocrates, ses aspects environnementaux pourraient, eux, en faire les frais.
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Elisabeth Reynolds est professeure au Massachusetts Institute of Technology
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L’Usine Nouvelle – Sous la présidence de Joe Biden à la Maison-Blanche, vous avez participé au développement d’une nouvelle politique industrielle. Qu’est-ce qui l’a motivée ?
Elisabeth Reynolds – Avec les trois législations – Plan infrastructure, Chips act et IRA (Inflation reduction act) -, on ne s’est plus seulement préoccupé de sécurité nationale, mais de sécurité économique nationale. C’est une véritable bascule pour les États-Unis. Le Covid a révélé la faiblesse des capacités domestiques de fabrication. La pénurie de puces a bloqué l’industrie automobile, ce qui a contribué pour un tiers à la hausse de l’inflation.
L’autre nouveauté, c’est la prise de conscience que le changement climatique n’était pas seulement un danger pour la planète, mais pour la prospérité. En 2023, les États-Unis ont compté 28 événements climatiques avec un coût de plus de 1 milliard de dollars. C’est le nombre le plus élevé de l’histoire !
Enfin, la troisième dynamique qui a présidé à cette stratégie industrielle est la géopolitique, avec des tensions vis-à-vis de la Chine.
Quel bilan faites-vous de cette politique aujourd’hui ?
Il est un peu tôt pour savoir si cette stratégie sera un succès à long terme. Mais l’un des indicateurs le plus critique était la capacité à embarquer le secteur privé. Car le gouvernement seul ne va pas reconstruire une industrie des semi-conducteurs et développer des énergies propres. La stratégie s’appuie sur un portefeuille d’outils : subventions, dotations aux États, crédits d’impôt… Des carottes plutôt que des bâtons. Sur le volet énergies propres, on comptabilise déjà, depuis deux ans, 350 milliards d’investissements, dont 130 milliards pour des sites de fabrication. Pour les semi-conducteurs, l’effet de levier des 39 milliards de dollars publics a mobilisé 400 milliards d’investissements privés. C’est un premier succès. Ce n’est pas le seul, car l’administration s’est intéressée au «quoi» mais aussi au «comment» : est-ce qu’on crée une industrie compétitive ? Des jobs de qualité ? Est-ce qu’on revitalise des régions ? Les crédits d’impôt vont de 6 à 30%. Mais avec des bonus liés à l’effort sur la formation, le niveau de salaire, le seuil d’approvisionnements domestiques ou l’implantation dans des zones fragilisées, ils montent jusqu’à 60%.
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