[Homepage-Bloc1] Commerce Enjeux Industrie Point de vuepar Guillaume Doyen – La Gazette des communes

Vaches, forêts et chimistes : la revue de presse de «decarbonation2030» du 17 mai

Publié le 17/05/2024      2 minutes de lecture

Cette semaine, nous parlons de lait, faisons une sortie dans les bois, avant d’aller saluer les premiers de la classe dans la région Grand Est.

Vache et des chimistes dans la forêt

Du lait décarboné. C’est l’ambition qu’affichent deux grands acteurs du secteur qui viennent de lancer un programme de réduction des émissions carbone dans les exploitations laitières. On en découvre les détails dans LSA [abonnés] : «General Mills et Prospérité Fermière Ingredia veulent réduire de 30% les émissions de CO2 du groupe de fermes engagées sur toute la durée du projet ». Sont concernées 50 exploitations des Hauts-de-France qui bénéficieront dès cette année de diagnostics environnementaux individualisés.

Promenons-nous dans les bois. Alerte, la contribution de la forêt à la réduction des gaz à effets de serre risque de baisser dans les prochaines décennies, et fortement, nous apprennent «Les Echos» [abonnés]. Trois causes : les forêts souffrent du réchauffement climatique, elles sont endommagées par les parasites, et les arbres vieillissent. Et peut-on agir ? Oui, on peut, par exemple, planter d’autres espèces et, plus globalement, reboiser. Mais les effets seront longs à se faire sentir.

Chimique. Pas de décarbonation sans science. Les premiers de la classe ont (forcément) beaucoup à nous apprendre sur les processus complexes qui permettront à l’industrie de polluer moins – surtout à l’industrie chimique. Le jeudi 29 et le vendredi 30 août, les trois grandes écoles d’ingénieurs chimistes du Grand Est organisent les premières Rencontres de la chimie, à Mulhouse, pour les entreprises, les étudiants et le grand public. A lire dans «L’Alsace» [abonnés].

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L’incompréhension de la filière automobile suite au soutien de la France en faveur de l’interdiction à la vente des voitures thermiques neuves en 2035, a conduit le chef de l’Etat français, Emmanuel Macron, à reprendre la main. Si l’objectif de réduire les émissions de CO2 reste d’actualité, le gouvernement plaide désormais pour davantage de flexibilité, défendant la neutralité technologique.

par r Ludovic Bellanger – Auto Infos

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