Pour près de 70% des PME et ETI, l’adaptation au changement climatique n’est pas une priorité
Publié le 18/12/2024 3 minutes de lecture
Préparer son entreprise face aux aléas climatiques à venir n’est pas une priorité pour la plupart des patrons de PME et ETI, selon une étude dévoilée mardi 17 décembre par Bpifrance. Seuls 12% d’entre elles ont élaboré un plan d’adaptation dont les résultats sont déjà visibles.
© Charles Caby / AFP
Comme l’usine Arc, touchée par l’inondation d’Arques (Pas-de-Calais) en janvier 2024, nombre de PME et ETI sont menacées par les événements climatiques extrêmes.
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Dans certaines grandes entreprises, l’adaptation au changement climatique, c’est-à-dire la préparation destinée à faire face aux aléas naturels, est déjà d’actualité, comme l’a montré L’Usine Nouvelle dans son numéro de novembre, consacré au sujet. Mais dans les PME et les ETI, beaucoup de chefs d’entreprises n’ont pas mis cette nécessité en haut de leur pile de dossiers, souligne une étude publiée mardi 17 décembre par Bpifrance.
Cela se voit directement à travers le nombre de répondants : 380 entreprises ont participé à l’étude, dont 43% d’industriels, alors que le questionnaire a été adressé à… 60000 sociétés. Certes, la collecte des résultats a commencé en juin, peu de temps après la dissolution de l’Assemblée nationale, et s’est déroulée jusqu’en septembre. «Mais cela reste la plus basse participation à une étude de Bpifrance depuis dix ans, commente Philippe Mutricy, le directeur des études de Bpifrance. C’est un indicateur qui montre que le sujet ne semble pas prioritaire aujourd’hui pour les chefs d’entreprises.»
Un sujet mineur pour 11% des dirigeants
Les réponses obtenues par la banque publique l’illustrent aussi. 68% des dirigeants de PME-ETI ne considèrent pas l’adaptation au changement climatique comme un sujet stratégique majeur. Pour arriver à cette conclusion, Bpifrance agrège les 53% de chefs d’entreprise qui estiment que le sujet est important sans pour autant en faire une priorité, les 11% de dirigeants peu intéressés par le sujet et les 4% de patrons qui connaissent mal cet enjeu. Dans ces entreprises, d’autres défis peuvent en effet être plus prégnants face à la vague de plans sociaux et aux risques géopolitiques par exemple.
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