« Pour arriver aux 43% de réduction de nos émissions, il faut commencer à capturer et enfouir du CO2 », Bruno Pillon (Heidelberg Materials)
Publié le 04/02/2024 3 minutes de lecture
Alors que les contrats de décarbonation des sites industriels les plus émissifs (dont les cimenteries) ont été signés avec les ministères de la Transition énergétique et de l’Industrie, le président des activités France de Heidelberg Materials et président de France Ciment fait le point sur les mesures prises et à prendre pour tenir les objectifs.

7 de vos sites sont concernés par la feuille de route de décarbonation des 50 sites industriels les plus émetteurs de CO2. Vous avez annoncé une réduction 43% de ces émissions d’ici 2030. Allez-vous concentrer vos efforts sur les plus importants de vos sites ou les répartir ?
Tous nos sites sont concernés, à des niveaux divers, avec la conviction qu’il n’y a pas de « silver bullet ». Pour réduire ces émissions, tout compte. Nous nous appuyons notamment sur de nouveaux ciments (nous en avons lancé 20 en 2023) produits sur tous nos sites. Nous devons augmenter partout les pourcentages d’utilisation de combustibles alternatifs (à 85-90% des combustibles solides de récupération, les CSR, mais aussi des farines animales ou des déchets dangereux) pour sortir du charbon et du coke de pétrole pour décarboner le clinker. Le gros des investissements va se concentrer sur 4 sites qui sont, de fait, les plus émissifs. Mais les plus petits seront aussi concernés et je pense particulièrement au site de Ranville (Calvados) qui devrait être le premier site de stockage de CO2 on-shore.
Nous allons donc investir au total 640 M€ pour ce que j’appelle la « première phase », que l’on peut résumer ainsi : tout ce qu’on peut faire avec les technologies disponibles. Un peu moins de la moitié de ces 640 M€ (285 M€) ira à notre usine d’Airvault dans les Deux-Sèvres. Là nous refaisons 80% de l’usine en changeant de technologie. Nous allons garder les silos et les ponts de chargements et refaire tout le reste. La construction se terminera à la fin de 2024.
Les investissements sont par ailleurs terminés dans notre usine de Couvrot dans la Marne. Deux autres usines bénéficieront d’investissements à des degrés divers : Bussac-Forêt en Charente-Maritime, qui verra prochainement la construction d’une nouvelle usine pour produire de l’argile calcinée (65 M€ d’investissement) ; et Beaucaire dans le Gard.
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