Loin du mythe de l’avion tout électrique, la difficile électrification de l’aviation commerciale
Publié le 17 /04/2025 5 minutes de lecture
Safran veut maîtriser l’ensemble de la chaîne de valeur électrique des avions
© Cyril Abad / CAPA Pictures / Safran
Partager :
À lire aussi :
En juin, la LLD de véhicules électriques frôle les 20% de part de marché
Dans un contexte de repli des immatriculations globales, la location longue durée a enregistré 54 578 immatriculations en juin 2025, contre 68 228 en juin 2024.
par Clotilde Gaillard – L’Automobile & L’Entreprise
Une note juge l’hydrogène, les bioénergies et le captage de CO2 non prioritaires pour décarboner la France
Dans une note intitulée «comment décarboner au moindre coût», le Haut-commissariat à la stratégie et au plan fixe neuf solutions à déployer en priorité pour atteindre la neutralité carbone, et celles qui devront attendre après 2035.
par Aurélie Barbaux – L’Usine Nouvelle
A Bordeaux, le maire déroule son plan solaire et embarque un collectif
Le 1er juillet, les travaux de solarisation de la base sous-marine et dressé le bilan de l’Alliance de Bordeaux pour l’énergie solaire un an après sa création
par Hélène Lerivrain – La Gazette des Communes
Pour la voiture, comme pour l’avion, place à l’électrification ! Mais dans les airs, l’équation à résoudre donne davantage de fil à retordre. «Le fantasme du tout-électrique a fait long feu, lance Jean-Christophe Lambert, le PDG d’Ascendance Flight Technologies, qui développe un engin pour quatre passagers, l’Atea. La plupart des projets de petits aéronefs lancés durant la décennie 2010 ont abandonné le tout-électrique pour des engins hybrides, associant électrique et thermique.» Pour ce qui est de l’aviation commerciale, «au mieux, l’énergie électrique contribuera à réduire de 5% la consommation de carburant du successeur de l’A320, vers 2035, avance Karim Mokaddem, le responsable R&T des avions commerciaux d’Airbus. Ce qui n’est pas négligeable.» Et cela représente déjà un immense défi.
L’industrie aéronautique ne le découvre pas aujourd’hui. «Les années 2000 ont constitué un tournant dans l’électrification, mais qui visait exclusivement les systèmes tels que les actionneurs», rappelle Florent Nierlich, le directeur technique et innovation de Safran. L’accélération date de la fin des années 2010, dans un but de décarbonation, cette fois pour les systèmes propulsifs. Une décennie durant laquelle les projets de petits aéronefs se multiplient et où Airbus se frotte à la réalité avec les projets eFan et eFan X. «Nous avons alors compris qu’un avion tout électrique de type A320 ne verrait sans doute jamais le jour», résume Karim Mokaddem.
Principal obstacle à cette poussée de l’électrique : la trop faible efficacité des batteries. «Il y a dix ans, on prévoyait un doublement de leurs performances, or elles n’ont augmenté que de 20 à 30%, soutient Jean-Christophe Lambert. La maturité industrielle des nouvelles batteries n’est pas au rendez-vous.» Aujourd’hui, la densité énergétique de celles au lithium-ion est d’environ 200 Wh/kg. De quoi faire voler des engins de deux à quatre places. Ce sont des batteries de ce type qui équipent par exemple l’Integral E du toulousain Aura Aero, un biplace tout électrique qui a effectué son premier vol en décembre 2024 et vise sa certification en 2026.
L’option des batteries solides
Dès lors qu’un appareil vise six passagers, l’hybridation reste pour l’heure incontournable. «Pour qu’un avion de type TBM atteigne son altitude de croisière, il faudrait l’énergie de deux batteries de voiture, comme celles de la Peugeot e208, ce qui représente environ 800 kg, chiffre Pascal Laguerre, le directeur des technologies de Daher. Cela dépasse la masse des six personnes à bord et de leurs bagages.» Pour un A320 de 40 tonnes à vide, il faudrait compter a minima 100 tonnes de batteries pour espérer le faire voler.
Partager :
À lire aussi :
En juin, la LLD de véhicules électriques frôle les 20% de part de marché
Dans un contexte de repli des immatriculations globales, la location longue durée a enregistré 54 578 immatriculations en juin 2025, contre 68 228 en juin 2024.
par Clotilde Gaillard – L’Automobile & L’Entreprise
Une note juge l’hydrogène, les bioénergies et le captage de CO2 non prioritaires pour décarboner la France
Dans une note intitulée «comment décarboner au moindre coût», le Haut-commissariat à la stratégie et au plan fixe neuf solutions à déployer en priorité pour atteindre la neutralité carbone, et celles qui devront attendre après 2035.
par Aurélie Barbaux – L’Usine Nouvelle
A Bordeaux, le maire déroule son plan solaire et embarque un collectif
Le 1er juillet, les travaux de solarisation de la base sous-marine et dressé le bilan de l’Alliance de Bordeaux pour l’énergie solaire un an après sa création
par Hélène Lerivrain – La Gazette des Communes
En juin, la LLD de véhicules électriques frôle les 20% de part de marché
Dans un contexte de repli des immatriculations globales, la location longue durée a enregistré 54 578 immatriculations en juin 2025, contre 68 228 en juin 2024.
par Clotilde Gaillard – L’Automobile & L’Entreprise
Une note juge l’hydrogène, les bioénergies et le captage de CO2 non prioritaires pour décarboner la France
Dans une note intitulée «comment décarboner au moindre coût», le Haut-commissariat à la stratégie et au plan fixe neuf solutions à déployer en priorité pour atteindre la neutralité carbone, et celles qui devront attendre après 2035.
par Aurélie Barbaux – L’Usine Nouvelle
A Bordeaux, le maire déroule son plan solaire et embarque un collectif
Le 1er juillet, les travaux de solarisation de la base sous-marine et dressé le bilan de l’Alliance de Bordeaux pour l’énergie solaire un an après sa création
par Hélène Lerivrain – La Gazette des Communes
Google mise sur la fusion nucléaire, en signant un contrat d’achat avec la start-up CFS
La start-up CFS ambitionne de produire de l’énergie nette avec son réacteur à fusion nucléaire dès le début des années 2030. Une perspective alléchante, qui a séduit Google.
par Valentin Hamon-Beugin – L’Usine Nouvelle