Enjeux Gouvernance carbone Nouvelles pratiques Secteur publicpar Delphine Gerbeau - La Gazette des Communes

Le leasing social est reconduit jusqu’en 2030

Publié le 01 /07/2025        3 minutes de lecture    

Le 25 juin, la Fondation pour le logement des défavorisés présentait les résultats d’une étude sur les logements bouilloires, qui a inspiré une proposition de loi soutenue par sept députés, déposée prochainement sur le bureau de l’Assemblée nationale.
Thermomètre
Jenny Sturm / AdobeStock

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En 2023, la Fondation pour le logement des défavorisés avait déjà tiré la sonnette d’alarme sur le phénomène des « logements bouilloires », qui touche particulièrement les publics précaires. Une alerte salutaire, qui avait conduit l’Agence nationale de l’habitat à subventionner, via MaPrimeRénov’, les interventions (pose de volets, brasseurs d’air…) visant à améliorer le confort d’été, dans les logements, dans le cadre des rénovations globales. Mais ce type de travaux reste très peu réalisé dans ce cadre.

Or, le rapport présenté par la Fondation pour le logement des défavorisés le 25 juin le démontre : de plus en plus de personnes vivent dans des logements qui deviennent inhabitables plusieurs mois dans l’année. « En 2024, année durant laquelle nous n’avons pas eu de canicules, 42 % des Français disent avoir souffert de la chaleur dans leur logement. Ce chiffre monte à 59 % dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville, et 1 logement sur 3 se situe dans les pires catégories en termes de chaleur d’été », résume Christophe Robert, le délégué général de la Fondation. « Il y a une urgence sociale, sanitaire et écologique à intervenir ».

En France, 3 700 décès ont ainsi été imputés à la chaleur en 2024. Le troisième Plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC) gouvernemental, publié en mars 2025, aborde d’ailleurs la question de l’adaptation des logements aux fortes chaleurs et la protection des personnes vulnérables, mais sans mesures spécifiques et sans portée réglementaire.

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