Automobile Energie Enjeux Financement Gouvernance carbone Secteur publicpar Jean-Baptiste Forray - Club Techni.Cités

Les ZFE vont-elles faire pschitt ?

Publié le 15 /05/2025        2 minutes de lecture    

Cible des parlementaires de tout poil, les zones à faibles émissions sont sur la sellette. Le gouvernement, qui a organisé le 12 mai un « Roquelaure de la qualité de l’air », espère sauver les restrictions à la circulation automobile dans les métropoles du Grand Paris et de Lyon.
Camille Combes
S.Brandstrom / La Gazette

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Les zones à faibles émissions passeront-elles le printemps ? Prévues par les lois d’orientation des mobilités de 2019 et « climat et résilience », les 42 ZFE suscitent un vaste tir de barrage. Des parlementaires RN, LR, mais aussi LFI, voire PS et Horizons, s’opposent vertement à ces restrictions à la circulation prises contre les véhicules les plus polluants. Les ZFE sont qualifiées de « zones à forte exclusion ».

La commission spéciale de l’Assemblée nationale chargée de la simplification de la vie économique les a rayé d’un trait de plume à la fin du mois de mars. En attendant l’examen, dans l’Hémicycle, de ce texte programmé à la fin du mois de mai, le gouvernement fait tout pour sauver ce dispositif.

Pollution en baisse

Il a convoqué, le 12 mai, un « Roquelaure de la qualité de l’air ». L’occasion pour le ministre chargé de la Santé et de l’accès aux soins, Yannick Neuder, d’exprimer ses inquiétudes : « La mauvaise qualité de l’air provoque toujours 40 000 décès par an. C’est une bombe à retardement sociale. »

« Ce sont les plus précaires qui sont les plus touchés », a renchéri la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher. Le coût annuel de la pollution reste élevé : de l’ordre de 101 milliards d’euros, selon un récent rapport sénatorial.

Néanmoins, les chiffres sont en baisse. Les émissions d’oxyde d’azote ont régressé de 68 % entre 1990 et 2002. La chute est de 64 % sur la même période pour les particules fines.

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