Les PME et ETI françaises passent moins vite à l’action sur la décarbonation qu’en Allemagne ou au Royaume-Uni, selon un sondage

Publié le 14 /05/2025        2 minutes de lecture    

Selon une étude OpinionWay pour Equans menée auprès de plus de 1100 décideurs industriels dans cinq pays européens, la décarbonation est largement perçue comme une nécessité. Mais entre intentions affichées et actions concrètes, des écarts subsistent — et la France accuse un léger retard face à ses voisins.

CO2
D’après une étude réalisée par OpinionWay pour Equans auprès de plus de 1 100 décideurs industriels européens, la décarbonation est considérée comme une nécessité par une grande majorité.

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par Nicolas Monier – LSA

Parler de décarbonation dans l’industrie n’est ni tabou ni marginal, à en croire un sondage OpinionWay pour Equans à paraître ce 24 avril. Les PME et ETI industrielles européennes – France, Royaume-Uni, Belgique, Allemagne et Pays-Bas – affichent une forte prise de conscience sur ce sujet. 94% des 1136 décideurs interrogés estiment que la décarbonation est compatible avec leur activité, et 90% d’entre eux la jugent nécessaire pour répondre à l’urgence écologique. Derrière ce consensus affiché, les disparités nationales restent marquées, et la France fait figure de retardataire sur plusieurs indicateurs.

Un passage à l’action plus timide en France

Seuls 44% des industriels des cinq pays concernés par l’étude déclarent avoir concrètement engagé des actions de décarbonation, qu’elles soient opérationnelles ou en cours de déploiement. En France, ce taux chute à 36%, contre 53% au Royaume-Uni et 43% en Allemagne. Et si les entreprises françaises annoncent avoir largement engagé la réflexion sur ce sujet (95% au total), le déploiement concret reste timide.

Aucun frein majoritaire n’émerge du sondage, même si la complexité des solutions proposées arrive en première position. L’ampleur des investissements fait également partie des blocages les plus cités. Les industriels français évoquent un cocktail de freins dont le coût (30%), la complexité des solutions (27%) et la lourdeur administrative (25%). L’influence politique, souvent mentionnée ailleurs – 59% des entreprises européennes estiment que les discours appelant à freiner la transition ralentissent les efforts – est relativement moins citée en France (52%).

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