Les mobilités douces perdent du terrain en France

Publié le 17 /04/2025        4 minutes de lecture    

Alors que la mobilité en Europe n’a jamais été aussi diversifiée, le Baromètre Mobilité 2025 mené par Ipsos pour Europ Assistance souligne combien les solutions de mobilité alternative à la voiture peinent à s’imposer. Notamment en France, où le covoiturage, le vélo, les trottinettes ou encore l’autopartage s’affichent tous en baisse. 

Trottinette et vélo électriques
Le budget mobilité des Français affiche une légère baisse, s’établissant en moyenne à 113 euros par personne et par mois.

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Réalisé par l’institut de sondage Ipsos et l’enseigne Europ Assistance dans 9 pays d’Europe, le Baromètre Mobilité 2025 révèle aussi bien des similitudes que de fortes disparités entre les comportements de mobilité des Français et ceux de leurs voisins. Si les Européens partagent avec nous le goût de la voiture et de la marche, la France se distingue par un moindre engouement pour les transports en commun et les nouvelles formes de mobilité. De même, les préoccupations environnementales y sont moins prononcées qu’ailleurs sur le Vieux Continent bien que 74 % des répondants tricolores estiment que les questions environnementales doivent être une priorité pour les gouvernements (un chiffre en recul de 2 points par rapport à l’année précédente).

Principaux modes de transport sur les jours de la semaine. © : Ipsos

Si 72 % des Français se sentent également concernés par l’impact environnemental de leur conduite (en repli de – 3 points cependant) tandis que 56 % (- 4 points) affirment avoir déjà modifié leurs habitudes de mobilité, seuls 37 % d’entre eux ont mauvaise conscience quant à l’empreinte carbone de leur véhicule (là aussi en déclin de – 3 points). Pourtant, 85 % de la flotte automobile française est composée de véhicules thermiques, contre 9 % de véhicules hybrides (HEV et PHEV), 3 % de véhicules électriques (BEV) et 2 % de véhicule carburant au GPL. Un constat auquel s’ajoute le fait qu’en 2025, une grande majorité de Français continuent de privilégier leur voiture personnelle pour leurs trajets quotidiens (86 % soit + 1 point par rapport à 2024). Il n’y a guère que la marche qui fait mieux que l’automobile, avec 91 % des Français la pratiquant régulièrement (+ 2 points), contre 95 % des Européens.

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