Les cyclistes des champs plébiscitent les enrobés végétaux
Publié le 11/06/2024 3 minutes de lecture
L’écoconception des infrastructures cyclables franchit une étape, avec la publication d’un guide technique co-signé par l’Association française pour le développement des véloroutes et voies vertes (AF3V) et France Nature Environnement. Les usagers et les défenseurs de la nature bénéficient de l’appui technique de Colas et d’Eiffage Route.
Aire de repos sur la véloroute de la Somme
L’enrobé convient mieux aux cyclistes et aux protecteurs de la nature que le stabilisé. Cette prescription contre-intuitive rassemble les signataires d’un guide de 36 pages publié fin mai sous le titre « Revêtements des Voies Vertes : déjouer les idées reçues pour un choix écoresponsable ». Le document passe les véloroutes aux cribles de la durabilité, des coûts, du confort, de l’inclusivité et de l’intégration paysagère.
Economie de sable
L’économie de matériaux vient en tête des arguments techniques cités par l’Association française des véloroutes et voies vertes (AF3V) et par France Nature Environnement, co-auteurs du guide. « Les grands opérateurs maîtrisent les enrobés sans hydrocarbure ; ils y intègrent plus de 40 % de gravier recyclé », ajoute Pierre Hémon, président de la première de ces deux associations. Toutes deux rejoignent la recommandation non opposable émise par l’Etat dans le schéma national des véloroutes et voies vertes.
La vulnérabilité du stabilisé aux inondations renforce la démonstration étayée par l’exemple du tronçon de la Via Rhôna (815 km entre le lac Léman et la Méditerranée) situé à Vienne-Condrieu (Isère). Immergée plusieurs semaines par an, la voie en ressort indemne grâce à son revêtement en enrobé, alors qu’elle se dissoudrait avec des matériaux pulvérulents. Dans des chaussées inaccessibles aux camions, la faible épaisseur des sous-couches ajoute un argument économique en faveur de la solution la plus confortable.
Le choix de l’inclusivité
L’AF3V profite du guide pour mettre en exergue ses valeurs d’inclusivité : « Interdites aux véhicules motorisées, les voies vertes accueillent les rollers, les familles avec enfants et les fauteuils roulants », développe Pierre Hémon. Sous cet angle aussi, l’enrobé emporte l’adhésion des cyclistes.
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