Le plan de Bruxelles pour soutenir la filière automobile et doper l’électrification
Publié le 11/03/2025 3 minutes de lecture

© Daimler
Après plus d’un mois de discussions avec les acteurs du monde automobile (constructeurs et sous-traitants), la Commission européenne a dévoilé mercredi 5 mars un plan d’action industrielle pour soutenir la filière à court et long terme.
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Un plan d’action pour sauver une industrie automobile «en danger de mort». La Commission européenne a rendu mercredi 5 mars les conclusions très attendues de son dialogue stratégique sur l’avenir de la filière. Obligation de contenu européen, soutien direct aux fabricants de cellules de batteries, quotas d’électrification pour les flottes d’entreprises, leasing social… «C’est un plan pour que l’industrie reste innovante, compétitive et fermement ancrée en Europe», a assuré Apostolos Tzitzikostas. Le commissaire pour le transport durable et le tourisme a élaboré la réponse européenne à l’issue d’un mois d’échanges avec constructeurs et équipementiers.
La filière, qui multiplie les cris d’alerte depuis plusieurs mois, semble avoir été entendue par l’exécutif européen. Deux jours avant la présentation du dispositif, une première mesure a été officialisée : l’introduction d’un mécanisme de flexibilité sur les normes CO2 entrées en vigueur depuis le 1er janvier 2025, souhait de longue date des constructeurs automobiles inquiets de devoir s’acquitter d’amendes en cas de non-conformité. «La flexibilité des objectifs en matière de CO2 est essentielle pour maintenir la compétitivité du secteur tout en restant attaché à l’électrification», a salué Jean-Philippe Imparato, en charge de la région Europe chez Stellantis.
La Commission européenne assure que cette décision n’implique aucun retour sur l’objectif de neutralité carbone des véhicules neufs en 2035. «Nous maintenons le cap», a insisté Apostolos Tzitzikostas lors d’une conférence de presse depuis Bruxelles. La Commission européenne va toutefois lancer dès le second semestre 2025 les concertations sur la clause de revoyure de cet objectif de décarbonation, initialement prévue pour 2026. En supplément des batteries électriques, «nous évaluerons quelles autres technologies pourraient jouer un rôle dans la réalisation de l’objectif de 2035», a détaillé le commissaire, en référence aux biocarburants et aux carburants de synthèse («e-fuels»).
Un leasing social à l’échelle européenne ?
L’Europe ne veut pas s’arrêter là. Pour doper l’électrification, des propositions majeures sont mises sur la table : «mieux coordonner les systèmes d’incitation des États membres pour les achats des consommateurs», notamment via des dispositifs de “leasing social” semblable à celui expérimenté avec succès en France en 2024 (et dont une seconde mouture est envisagée pour le second semestre 2025). Une mesure qui devrait également être applaudie par les constructeurs, qui regrettent régulièrement d’être les seuls acteurs sur lesquels pèsent les objectifs d’électrification. «On ne s’en sortira en Europe que si on joue un jeu d’équipe», exhortait récemment Luca de Meo, le patron de Renault.
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