Le manque de soutien financier n’incite pas les promoteurs immobiliers à rénover et réhabiliter

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« Donnez-nous accès à des aides financières pour développer massivement la rénovation immobilière urbaine globale. » Franck Hovorka, directeur technique et innovation de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI) exhorte les pouvoirs publics à l’heure où promoteurs et foncières accusent des difficultés de financement de leurs opérations, auprès des banques de plus en plus exigeantes, à l’occasion d’un colloque sur le défi de la transformation de l’existant organisé le 6 février par la Chambre des notaires de Paris.

Alors que l’Agence nationale de habitat (Anah) muscle son soutien aux projets d’amélioration des logements auprès des collectivités, des particuliers et des copropriétés privées, les promoteurs « dont 80% des opérations s’effectuent pourtant sur un territoire déjà urbanisé », selon Franck Hovorka, ne reçoivent eux aucun soutien financier.

Le budget 2025 de l’Anah est en effet en hausse de plus de 600M€ sur un an pour atteindre 4,4Mds€. « Cette enveloppe permettra de financer la rénovation de plus de 400 000 logements, dont 100 000 rénovations d’ampleur et 250 000 rénovations par geste. Les moyens consacrés au Plan initiative copropriétés, pour le traitement des copropriétés en difficulté, sont également augmentés de 25% pour atteindre 250M€ » expose Valérie Mancret-Taylor, directrice générale de l’Anah.

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