La lutte contre le greenwashing fait l’objet de négociations tendues à Bruxelles

Publié le 14 /05/2025        2 minutes de lecture    

Un ambitieux projet de directive doit contraindre les entreprises à faire vérifier en amont la robustesse scientifique de leurs allégations écologiques, communiquées sur l’emballage des produits ou via de la publicité. Mais les différentes industries font valoir leurs préoccupations, alors que les tractations approchent de leur terme dans les instances européennes. 

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Proposé en mars 2023 par la Commission européenne, ce projet de réforme verte avance sans faire grand bruit dans les instances de l’UE, bien que que son impact pourrait être massif pour une multitude d’industries du Vieux continent. Ce jeudi 24 avril à Bruxelles, s’est tenue l’une des ultimes réunions de négociations visant à finaliser la directive «sur les allégations environnementales explicites» (‘green claims directive’), un texte ambitieux destiné à lutter contre le greenwashing.

Biens «éco» ou «verts», «respectueux de l’environnement», objets «neutres en carbone», «à zéro émission nette», «produits avec des énergies renouvelables», ou encore comprenant «x% de contenu recyclé»… Une étude publiée en 2020 par la Commission européenne estimait que 53% de ce type d’allégations écologiques étaient « vagues, trompeuses ou non étayées ».

La grande nouveauté apportée par cette directive serait de contraindre les entreprises à faire vérifier le caractère scientifiquement étayé de ces allégations «ex ante». Autrement dit, avant que les messages en question soient communiqués – sur l’emballage du produit, le site internet de la société, dans une publicité, etc. Concrètement, des «organismes indépendants accrédités» dans chacun des Etats membres seraient chargés de contrôler qu’une étude suffisamment robuste appuie l’affirmation en question et, le cas échéant, de délivrer aux entreprises un «certificat de conformité».

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