Commerce Enjeux Nouvelles pratiquespar Nicolas Monier - LSA

Gaspillage alimentaire : le député Guillaume Garot commence son tour de France dans un hypermarché Carrefour

Publié le 14 /05/2025        2 minutes de lecture    

A l’origine d’une loi contre le gaspillage alimentaire qui porte son nom, le député socialiste Guillaume Garot a démarré un tour de France des meilleures pratiques dans ce domaine. La première étape a eu lieu dans l’hypermarché Carrefour de Villabé dans l’Essonne.

Guillaume Garot et Bertrand Swiderski
De gauche à droite, le député socialiste Guillaume Garot et Bertrand Swiderski, directeur RSE du groupe Carrefour.

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Un tour de France des meilleurs pratiques contre le gaspillage alimentaire. C’est ce à quoi va se consacrer le député socialiste Guillaume Garot en 2025. Le 13 mars dernier, à l’Assemblée nationale, lors de la journée du lancement des Etats généraux de la lutte contre le gaspillage alimentaire, Guillaume Garot s’est fixé un agenda qui a débuté ce mardi 29 avril dans l’hypermarché Carrefour de Villabé dans l’Essonne. A l’occasion d’une visite dans le magasin, Bertrand Swiderski, directeur RSE du groupe Carrefour, en a profité pour détailler les progrès de l’enseigne dans ce domaine. « Notre hypermarché le plus en pointe dans ce domaine est celui de Montesson dans les Yvelines. Mais ce que nous avions à cœur de démontrer, c’est que nous sommes capables de dupliquer ce modèle dans un autre hypermarché du groupe. En l’occurrence, ici à Villabé », explique Bertrand Swiderski.

L’équilibre complexe des dates limites de consommation

Le patron de la RSE chez Carrefour n’oublie pas qu’il est avant tout un commerçant : « La meilleure manière de lutter contre le gaspillage, c’est la vente » . Aidé dans sa démarche par la société Comerso , spécialiste de l’économie circulaire, le groupe carrefour, comme toutes les enseignes de la distribution, est confronté à deux dates clés dans les rotations de ses produits : la DLC (date limite de consommation) et la DDM (date de durabilité minimale) . Toute la complexité demeure dans la capacité du magasin à anticiper et valoriser ses produits. Soit dans un premier temps via une vente sous promotion soit par le bais de dons à différentes associations. « Pour ce qui est du frais, 5 jours avant la date limite, les produits sont retirés, réétiquetés et proposés à -35 %. Grâce à deux start-up que nous avons identifiées, nous sommes également capables de proposer des rabais de 45 à 50 % sur des produits plus difficiles à vendre sur une période courte » , poursuit Bertrand Swiderski.    

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