Fusion nucléaire, captage de carbone, lithium, bioingénierie… Les nouvelles priorités d’Emmanuel Macron pour France 2030
Publié le 06/02/2024 5 minutes de lecture
Deux ans après le lancement du grand plan d’innovation, le président de la République veut cibler les efforts de France 2030 vers de nouvelles technologies de rupture.
«Nous devons aller plus vite et plus fort», résume Emmanuel Macron. A Toulouse, le président de la République a donné un nouvel élan à son plan France 2030, dévoilé deux ans plus tôt à l’Elysée. Bâti pour permettre à la France de se doter des «champions industriels de demain» dans une quinzaine de secteurs stratégiques – comme la voiture électrique, les biomédicaments, les micro-lanceurs spatiaux ou l’exploration des fonds marins – ce plan doté de 54 milliards d’euros a déjà soutenu près de 3 200 projets de start-up ou de grands groupes.
Avec des résultats probants, estime l’Elysée. En deux ans, quasi la moitié de l’enveloppe a été engagée. «Nous avons une des stratégies les plus efficaces au niveau européen», jure le chef de l’Etat. Tout en reconnaissant que «cela va beaucoup plus vite ailleurs», notamment en Chine et aux Etats-Unis, où des subventions massives ont été mises sur la table pour accélérer notamment le développement de technologies vertes.
Après les SMR, la fusion nucléaire
Plutôt que d’accélérer les investissements du plan France 2030, Emmanuel Macron veut fixer de nouvelles priorités dans lesquelles il estime que la France devra compter parmi les pionniers. Certaines de ces briques technologiques sont encore très émergentes. Une bonne partie concernent l’énergie et la décarbonation. Dans le nucléaire, France 2030 a déjà financé neuf projets de petits réacteurs nucléaires SMR. Désormais, «la fusion nucléaire représente une voie à explorer», insiste Emmanuel Macron, alors que l’Allemagne vient de présenter en septembre son propre plan de soutien dans ce domaine.
France 2030 est aussi appelé à redoubler d’efforts sur les aimants supraconducteurs, une des briques technologiques impliquées dans la fusion nucléaire mais qui pourrait servir aussi à d’autres applications notamment dans l’imagerie médicale. Avec l’objectif d’avoir «le même niveau d’avancement dans deux ans que sur les SMR», demande Emmanuel Macron.
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