Energie : quand la boucle tempérée sera bouclée
Publié le 22/02/2024 3 minutes de lecture
Entre stockage sur champs de sondes à 230 m de profondeur et échanges thermiques tous azimuts, le réseau de chaleur d’une ZAC multiplie les innovations.
Depuis juillet 2023, 16 puits verticaux répartis sur 300 m² ont été forés, tandis que 11 sondes inclinées, qui partent d’une zone de 20 m² seulement, ont été posées.
Echanger, compenser et stocker. C’est à partir de ces trois leviers que se construit le réseau dit « d’anergie » mis en œuvre pour la desserte de la ZAC Ferney-Genève Innovation à Ferney-Voltaire (Ain). Sur ce territoire de 65 ha où se déploieront 202 000 m² SP de logements, 195 000 m² SP de zones d’activités et 15 000 m2 SP d’équipements publics d’ici 2035, la SPL Territoire d’Innovation a fait appel à Amsteim + Walthert pour concevoir cette boucle d’eau basse température (25 °C/20 °C) issue de chaleur fatale non directement exploitable, afin d’assurer l’équilibre des échanges thermiques entre des bâtiments aux usages variés. « En été, les dispositifs de rafraîchissement des bâtiments tertiaires rejettent la chaleur dans le réseau primaire. En hiver, c’est l’inverse, ils y puisent les calories », explique Corentin Maucoronel, directeur associé du bureau d’études suisse. Et de poursuivre : « Une centrale de production alimentée par des pompes à chaleur (9,2 MW) concentre, quant à elle, ces calories avant de les redistribuer dans un réseau secondaire, où elles servent à la production du chauffage et de l’eau chaude sanitaire des logements à une température de 65 °C. »
40 km linéaires de sondes géothermiques.
Lorsque les besoins des logements et des bureaux s’équilibreront, le réseau deviendra autonome. Lorsqu’un déséquilibre surviendra, en été par exemple quand la production de chaleur dépassera les besoins, le surplus sera stocké dans le sous-sol grâce à des sondes géothermiques, en attendant d’être utilisé en hiver. « Les six premiers kilomètres de sondes sont forés », indique Guillaume Germain, chef de projet pour Celsius Energy. L’entreprise, mandataire d’un groupement de conception-réalisation, doit « mettre en service 174 sondes géothermiques à 230 m de profondeur réparties sur trois champs. L’ensemble représentera 40 km linéaires de sondes – ce qui en fera le plus important projet de ce type en France – pour une puissance de 1,9 MW », affirme le spécialiste. Certaines seront inclinées et disposées en étoile afin de consommer un minimum de surface au sol.
Pour équilibrer sa boucle d’eau, le réseau pourra également compter sur la récupération de chaleur d’un futur centre de données, et surtout de l’accélérateur de particules du Cern, situé à moins de 2 km à l’ouest de la ZAC. Ce dernier délivrera une puissance de 5 MW pour fournir aux futurs bâtiments du site 20 GWh/an de chaleur et 6 GWh/an de froid. Tous les cinq ans, lors de sa maintenance d’une durée d’un an, une chaufferie gaz installée en appoint dans la centrale de production prendra le relais. D’une puissance de 18 MW, elle alimentera aussi un nouveau réseau situé sous les bâtiments existants de la ville de Ferney-Voltaire, pour leur fournir 23 GWh/an de chaud.
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