Encore une flotte européenne qui se débarrasse de ses Tesla

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Après avoir épaulé l’électrification des flottes avec ses VE, Tesla semble désormais persona non grata au sein des sociétés européennes. Alors qu’en août dernier, la chaîne de pharmacies Rossmann mettait fin à l’acquisition de véhicules siglés du constructeur américain – tout comme le loueur Hertz ou le géant SAP avant elle – c’est à présent le spécialiste danois du domaine de la construction, Tscherning, qui a pris le parti de restituer l’intégralité de sa flotte de véhicules Tesla.

Il faut dire que les positions politiques radicales du patron de la marque, Elon Musk, proche de Donald Trump, posent de plus en plus de soucis de conscience à ceux qui conduisent les véhicules électriques de Tesla. Si les particuliers sont de plus en plus nombreux à apposer sur la carrosserie de leur bolide des stickers affichant leur opposition avec le milliardaire également à la tête de X (ex-Twitter), les entreprises, elles, boycottent tout bonnement la marque. Surtout lorsqu’elles sont originaires d’Europe, un continent expressément visé par les droits de douane du président des États-Unis.

L’industriel compte sur son implantation dans la «vallée de la batterie» pour s’approvisionner en cellules de batterie. La méga-usine d’ACC a déjà produit ses premières cellules de batterie lithium-ion située entre Billy-Berclau et Douvrin (Pas-de-Calais). De son côté, AESC installe actuellement ses lignes de production à Douai (Nord).

D’ici là, le constructeur doit assembler ses premiers camions depuis une usine plus réduite située à Anvers, en Belgique, depuis une extension industrielle de son siège social européen. L’unité de production doit entrer en service d’ici à la fin 2025.

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