Des « tensions » sur les approvisionnements en métaux, indispensables aux ENR
Publié le 22/05/2024 1 minute de lecture
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) craint des « tensions » sur l’approvisionnement mondial en cuivre, lithium ou encore nickel, et encourage une hausse des investissements miniers pour que la planète parvienne à limiter son réchauffement à 1,5 degré d’ici la fin du siècle.
En 2023, le déploiement dans le monde de panneaux solaires et éoliennes affiche une croissance de 75% sur un an.
« La chute des cours des minéraux critiques » comme le cuivre, le lithium ou le nickel, utilisés pour conduire l’électricité ou dans les batteries des véhicules électriques, les éoliennes et les panneaux solaires « masque le risque de tensions à venir sur l’approvisionnement », explique l’AIE dans son deuxième rapport annuel sur les métaux diffusé le 17 mai.
L’Agence estime à 740Mds€ le montant total des investissements miniers nécessaires dans le monde d’ici 2040 pour que la planète respecte l’objectif fixé par l’accord international de Paris sur le climat en 2015 (COP21) de limiter à 1,5 degré le réchauffement des températures par rapport à l’ère préindustrielle.
Croissance de 75% de l’éolien et du solaire
Or l’an passé, la chute de 75% du prix du lithium, et celle comprise entre 30% et 45% de ceux du cobalt, du nickel et du graphite a conduit à une baisse de 14% en moyenne des prix des batteries, mais aussi à un risque de coup de frein sur les investissements dans le secteur minier par rapport aux années précédentes.
En volume, les deux métaux les plus à risque de « tension » sur leur approvisionnement sont le lithium et le cuivre, qui affichent un « écart significatif » entre les perspectives de production et celles de consommation, selon le rapport. Car les besoins augmentent. En 2023, les seules ventes de voitures électriques ont bondi de 35% en un an, et le déploiement de panneaux solaires et d’énergie éolienne affiche une croissance de 75%.
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