Climat : la vulnérabilité des assureurs devient structurelle, selon Moody’s
Publié le 28/08/2024 2 minutes de lecture
L’exposition des assureurs aux évènements climatiques va rester durablement élevée selon une étude de Moody’s Ratings. Cela s’explique notamment par l’attitude des réassureurs.
© G. Dauvergne
Inondations de la Creuse à La Roche Posay, fin mars 2024. Les comptes des assureurs se sont dégradés en 2023, quand les résultats des réassureurs se sont plutôt améliorés.
En matière de périls climatiques, la réassurance était jusqu’à récemment une activité cyclique. Ses prix augmentaient les années de forte sinistralité liée à des évènements extrêmes, et diminuaient quand cette sinistralité était plus faible. Mais orages de grêle, inondations et feux de forêt se multiplient désormais. « Il y a un changement de nature de la sinistralité climatique. Elle est désormais élevée chaque année, et sa hausse est en grande partie expliquée par les périls dits secondaires », explique Benjamin Serra, vice-président chez Moody’s Ratings, qui publie un rapport sur l’exposition des assureurs européens aux évènements climatiques.
Comptes des assureurs dégradés
La vulnérabilité des assureurs à ces évènements est devenue structurelle, selon Moody’s, et cela s’explique notamment par l’attitude des réassureurs. « Il y a eu un changement significatif dans la protection fournie par les réassureurs aux assureurs en 2023, avec non seulement une hausse des prix de la réassurance, mais aussi une augmentation de la rétention des risques climatiques par les assureurs, explique Benjamin Serra. Fin 2022, pour les renouvellements de 2023, les réassureurs ont modifié leur appétit au risque vis-à-vis des périls secondaires, en décidant de ne plus en réassurer une aussi grande partie qu’avant ».
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