Assureurs : recruter à l’heure de la crise climatique [Tribune]
Publié le 31/01/2024 6 minutes de lecture
Le secteur de l’assurance est confronté à de graves difficultés de recrutement, faute de répondre aux attentes de la nouvelle génération. L’industrie doit aujourd’hui faire un choix stratégique. Une tribune d’Isabelle L’Héritier, coordinatrice Europe de la coalition Insure Our Future, et d’Ariel Le Bourdonnec, chargé de campagne assurance chez Reclaim Finance.

Assureurs et réassureurs doivent aujourd’hui naviguer dans un environnement où le changement climatique, l’intelligence artificielle et l’instabilité politique menacent leur modèle. Mais la question du recrutement pourrait devenir un défi majeur pour le secteur, qui connaîtra le départ en retraite simultané de dizaines voire de centaines de milliers d’employés dans les prochaines années. Le renouvellement de cette force de travail est un défi d’autant plus grand que les compagnies d’assurance sont désormais prises en étau entre deux tendances, le départ de leurs salariés expérimentés et la difficulté à les remplacer.
Le recrutement, enjeu majeur pour les assureurs
Selon le Bureau des Statistiques du travail américain (BLS)[1], 50% des salariés du secteur partiront à la retraite d’ici 2036 aux Etats-Unis, soit environ 400 000 personnes, qu’il sera nécessaire de remplacer. Un enjeu de taille pour un secteur qui peine à recruter les jeunes talents face à la concurrence d’autres secteurs plus attractifs. Plus de 400 patrons du secteur[2] estiment d’ailleurs qu’attirer et retenir les talents est peut-être le plus grand défi auquel les assureurs sont actuellement confrontés. En France, la branche de l’assurance n’est pas épargnée par ces phénomènes, avec un salarié sur cinq âgé de plus de 55 ans et près d’un recrutement sur deux (40%)[3] qualifié de “difficile”[4].
Des problèmes de recrutement qui s’expliquent par un manque d’attractivité du secteur, malgré les tentatives des compagnies de rendre l’industrie plus attrayante pour les potentielles recrues, à coup d’augmentations de salaires, de digitalisation et de conditions de travail[5] plus flexibles. Ces arguments ne suffisent pas face aux attentes des nouveaux talents, pour qui d’autres critères priment. Les étudiants n’ont jamais été aussi sensibles qu’aujourd’hui aux questions écologiques[6], et ces valeurs se reflètent dans leurs choix de carrières professionnelles, puisque deux tiers des 18-30 ans se disent prêts à renoncer à un poste dans une entreprise qui ne répondrait pas suffisamment aux enjeux environnementaux à leurs yeux[7].
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