Publié le 19/02/2024 5 minutes de lecture
Dans son rapport annuel, Atomico dresse un bilan en demi-teinte de l’état des lieux de la tech européenne en 2023. Le capital investi dans les jeunes pousses a beaucoup diminué cette année, mais la progression reste impressionnante quand on la regarde sur dix ans. Les perspectives d’avenir sont plutôt positives grâce à un marché désormais plus rationnel qui pourra s’appuyer sur une réserve importante et qualifiée de talents (notamment en IA). Il note sans surprise qu’il reste un problème d’accès au financement.
© Atomico
Après l’hypercroissance, la rationalité. On parle depuis des mois de ce virage stratégique pris par l’écosystème tech européen, il est concrètement chiffré et analysé dans le rapport annuel d’Atomico publié ce mardi 28 novembre 2023.
Le document indique que le capital total investi dans les start-up technologiques européennes devrait être d’environ 42 milliards d’euros cette année. C’est 38% de moins qu’en 2022 et bien loin du seuil record de 100 milliards de dollars qui avait été atteint en 2021… Mais l’heure n’est pas au catastrophisme. 2023 est tout de même en passe de devenir la troisième année la plus performante en matière de financement pour la tech made in Europe, et le montant total investi dans l’écosystème est quatre fois supérieur à celui enregistré il y a dix ans.
Une tendance européenne globale
La baisse des capitaux investis a été notée dans tous les principaux pays européens et le classement est donc inchangé : le Royaume-Uni conserve sa première place avec 11,3 milliards d’euros suivi par la France avec 7,1 milliards d’euros et l’Allemagne (6,9 milliards d’euros). Seul quelques pays n’ont pas suivi cette tendance : la Lituanie, la Roumanie et le Luxembourg sont les seuls à avoir enregistré une augmentation d’une année sur l’autre du capital total investi en 2023.
7 licornes, contre 48 en 2022
Seulement 7 licornes devraient voir le jour cette année en Europe, contre 48 en 2022 et 108 en 2021. Dans son précédent rapport, Atomico a introduit le concept de “licornes écornées” : des entreprises de plus de 1 milliard de dollars dont la valorisation est aujourd’hui tombée en dessous de ce seuil. “Nous parlons d’entreprises de plus de 1 milliard de dollars qui atteignent encore aujourd’hui cette valeur”, précise donc le rapport “dans un soucis de clarté“.
Ce constat est établi sur fond d’inflation, de hausse des taux d’intérêt et de contexte géopolitique incertain qui engendre de la prudence chez les investisseurs. Mais il est surtout le résultat d’un changement stratégique volontairement opéré par ces derniers.
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