« Si on ne change pas de méthode en matière de rénovation énergétique des logements, on ne s’en sortira jamais ! », Jacques Baudrier (Ville de Paris)
Publié le 16/05/2024 6 minutes de lecture
Pour Jacques Baudrier, adjoint (PC) à la maire de Paris, en charge du logement et de la transition écologique du bâti, le rythme actuel de rénovation globale des copropriétés et des maisons individuelles est trop lent. Estimant que l’Etat doit « revoir sa copie », il propose de s’inspirer du mode de financement du Grand Paris Express en créant une recette dédiée et de mettre en place un service public de l’accompagnement des propriétaires qui serait supervisé par l’Anah.
Il y a dix-huit mois, la Ville de Paris a renforcé son dispositif d’accompagnement des copropriétés dans leurs travaux de rénovation énergétique en lançant Eco-Rénovons Paris+. Un premier bilan a été dressé lors du forum Habitat durable, le mois dernier. Les résultats sont-ils encourageants ?
La dynamique est en train de s’accélérer. En 2023, le nombre de copropriétés inscrites à Eco-Rénovons Paris+ (ERP+) a doublé pour passer de 5 000 à 10 000 – sur un total de 45 000 – et 350 devraient engager des travaux cette année contre 200 en 2023. Alors que jusqu’ici, 2 500 logements en moyenne étaient rénovés annuellement, nous devrions atteindre les 12 000 d’ici à deux à trois ans. Les copropriétés qui s’engagent sont principalement étiquetées D ou E avec une moyenne de travaux de 30 000 euros par appartement. Il s’agit le plus souvent d’ensembles construits pendant les « Trente Glorieuses », regroupant de nombreux logements avec une majorité de propriétaires-occupants. Les copropriétés classées F ou G, souvent plus petites, entre 5 et 20 appartements avec cette fois une majorité de propriétaires-bailleurs, ne représentent que 10 % des copropriétés actuellement en travaux et 30 % de celles recrutées l’an dernier. Ce taux de 30 % correspond à la part des copropriétés F et G dans l’ensemble des copropriétés parisiennes. Or, ces passoires thermiques devraient être surreprésentées.
« Les logements étiquetés E, F et G représentent les deux tiers du parc locatif privé parisien »
Cette situation vous préoccupe-t-elle ?
Oui, car les logements étiquetés E, F et G représentent les deux tiers du parc locatif privé parisien, soit 250 000 logements. S’ils ne sont pas rénovés, ils ne pourront plus être mis en location à court ou moyen terme et sortiront donc de ce parc, qui en perd déjà en moyenne 8 000 par an. La rénovation d’une partie de ces appartements les plus énergivores est prioritaire sous peine de voir s’effondrer l’offre locative privée.
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