Réparer le bâti en limitant les émissions carbone, c’est possible
Publié le 11/03/2025 4 minutes de lecture ![]()
Depuis la mise en place de son dispositif de réparation bas carbone, le groupe de prévention et de gestion des risques Saretec a économisé 175 t de CO2 sur ses chantiers post sinistre.
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Limiter les émissions de carbone lors des travaux de réparation des bâtiments après sinistre pourrait bien devenir la priorité des prochaines décennies. « Si aujourd’hui, dans le logement, la réduction des consommations d’énergie est au premier plan pour réduire l’empreinte carbone du secteur, à force de rénovation massive, cette courbe est amenée à se contracter fortement. Après 2040, la baisse des émissions lors des travaux de rénovation prendra une part plus importante », projette Rémi Babut, chef de projet secteur logement du Shift Project, graphique à l’appui.
175 t d’émissions carbone évitées
Un enjeu qu’a bien compris le groupe de prévention et de gestion des risques Saretec. « En tant qu’experts du sujet, nous sommes aux premières loges des conséquences du changement climatique. Logiquement, nous souhaitons contribuer à la solution plutôt que continuer d’émettre des gaz à effet de serre », pose Jean-Vincent Raymondis, président du groupe Saretec, bien que les travaux de réparation après sinistre passent encore sous les radars des mesures écologiques.
C’est pourquoi le groupe lançait en juin 2023, une méthodologie pour s’attaquer aux émissions de CO2 sur les chantiers de réparation. Et les résultats sont déjà au rendez-vous : « les 2900 réparations bas carbone réalisées ont permis d’éviter 175 t d’émissions, ce qui représente l’impact climatique d’environ 90 français », indique Christophe Gadouleau, directeur dommage chez Saretec. De son côté la Maif, partenaire de l’opération depuis la fin 2023, compte 600 chantiers à son actif, pour lesquels elle a économisé 60 t de CO2, soit en moyenne 100 kg d’émissions évitées par chantier.
Quantifier les émissions des travaux
Concrètement, la méthodologie développée par le groupe vise d’abord à quantifier l’impact carbone des chantiers de réparation post-sinistre. Pour y parvenir, plus de 750 prestations unitaires ont été évaluées, à partir d’un référentiel qui s’appuie sur les données de la base Inies pour les matériaux neufs, auquel a été ajoutée la durée de vie de chaque matériau. « Par exemple, un revêtement de sol en PVC dure dix ans en moyenne. Plutôt qu’un remplacement à l’identique, un linoléum qui peut durer 25 ans sera privilégié », explique Christophe Gadouleau. Toutes ces données sont disponibles en open source sur le site de Saretec, et intégrées dans chaque rapport d’expertise. Elles ont permis d’établir un catalogue de bonnes pratiques « avec un prix maximum équivalent à celui de travaux à émission standard », assure-t-il.
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