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Renault, Fiat et Citroën lancent la bataille des voitures électriques à 20 000 euros

Publié le 12 /06/2025        4 minutes de lecture    

Voiture électrique en charge
Au cœur de la stratégie des constructeurs, les modèles électriques à 20 000 euros sonnent la charge, avec la mission de redynamiser le marché.
© Fiat

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Leapmotor, BYD et Dacia, n’ont plus qu’à bien se tenir ! En attendant l’arrivée des micro-citadines, Renault Twingo E-Tech, Nissan Micra et autre Volkswagen ID.1, les constructeurs français ouvrent la voie à la « démocratisation » de l’électrique. Après son déploiement sur les berlines et les SUV, la transition énergétique gagne à présent les modèles du segment B.

Sur ce premier marché en Europe, la stratégie des industriels se révèle cruciale. Elle doit permettre aux constructeurs d’enregistrer des volumes de ventes significatifs sur l’électrique. Ainsi, la nouvelle Renault 5 E-Tech totalise déjà 40 000 exemplaires.

La Fiat Grande Panda casse les prix

Si la marque au losange mise sur une production française, dans l’usine de Douai, pour assembler son modèle aux lignes rétro-modernismes, Citroën table sur la Slovaquie pour réduire les coûts de production de sa ë-C3. Un choix repris par Fiat, dont la Grande Panda électrique est fabriquée en Serbie.

Les constructeurs européens ont appris aussi des chinois pour concevoir des modèles électriques plus compétitifs. Ils utilisent notamment la technologie de batterie LFC (lithium-fer-phosphate) pour réduire les tarifs, au détriment de l’autonomie et des performances globales. Mais cette stratégie a fait le bonheur des néo-constructeurs chinois pour casser les prix.

Elle permet à la Renault 5 E-Tech de s’afficher à 20 680 euros (aides déduites) dans sa nouvelle version d’entrée de gamme Five. La Citroën ë-C3 fait encore mieux, à 18 947 euros, un prix similaire à la Fiat Grande Panda électrique.

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par Aurélie Barbaux – L’Usine Nouvelle

Usine de batteries électriques