Pourquoi McCain, le spécialiste de la frite, a investi massivement dans ses sites français ?

Publié le 15 /05/2025        2 minute de lecture    

SPÉCIAL MADE IN FRANCE. Leader des pommes de terre surgelées dans l’Hexagone, le groupe canadien a annoncé l’an passé un investissement majeur pour moderniser ses sites français. Objectif : une meilleure productivité et un impact environnemental réduit.

usine de frites
Chaque jour, 800 tonnes de frites surgelées sont produites dans l’usine historique d’Harnes, ouverte en 1981.
© ANTOINE REPESSE

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Les chiffres 

  • 390 M€ : le CA de McCain France, dont 30% en GMS
  • 350 M€ d’investissement sur les 3 sites sur 4 ans
  • 600 000 tonnes de produits finis dans ces 3 sites
  • Plus de 1 000 salariés

Source : McCain

En 2024, McCain Canada annonçait un investissement de 300 millions d’euros sur les quatre prochaines années pour la création d’une ligne de production sur son site d’Harnes (Pas-de-Calais), ainsi que pour la modernisation et l’optimisation de ses installations. L’objectif : accroître la productivité tout en réduisant l’impact environnemental. « Nous investissons dans des chaudières biomasse, une nouvelle station d’épuration sur le site d’Harnes, et visons 100 % d’électricité d’origine renouvelable d’ici à 2030 », décrit Julien Tomei, vice-président strategy & transformation de McCain Foods Europe.        

Ce projet s’ajoute aux 125 millions d’euros engagés dans ses usines depuis 2016 par le champion des pommes de terre surgelées en France, avec 34 % de part de marché en valeur et 28 % en volume. « Nous opérons à pleine capacité sur un marché dynamique, qui croît de manière régulière de 3 % par an. Notre ambition est d’augmenter la capacité de nos trois sites de 25 % d’ici quatre ans », déve­loppe Julien Tomei. Si l’Hexagone constitue sa tête de pont, ­McCain réalise 50 % de ses ventes en dehors du pays.

L’innovation au service de la qualité

Le site de Matougues a bénéficié d’une enveloppe de 25 millions d’euros consacrée au remplacement de la friteuse et à la mise en place d’une technologie d’enrobage.

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