Enjeux Secteur publicpar Laura Fernandez Rodriguez - La Gazette des communes

Open Data France se lance dans un grand exercice de réinvention

Publié le 03/04/2024      2 minutes de lecture

Open Data France a lancé le 22 février une consultation publique et invité toutes les structures qui se sentent concernées par la question de la donnée à participer. Raison d’être, périmètre d’intervention, gouvernance, financement, l’association ambitionne de tout remettre à plat pour ses dix ans. Une journée de restitution aura lieu le 17 avril prochain pour présenter les pistes envisagées.

La donnée

@ vege – Fotolia

« C’est le bon moment pour prendre le temps de redéfinir et questionner le rôle et la place d’une association qui a dix ans, dans un écosystème qui n’est plus le même aujourd’hui », déclare à la Gazette des Communes Constance Nebbula, présidente d’Open Data France, qui a succédé à Akim Oural à ce poste en mars dernier, et qui est par ailleurs vice présidente de la region Pays de la Loire et vice présidente d’Angers Loire Métropole.

Une nouvelle feuille de route à bâtir

Le « bon moment » consiste en l’alignement d’un certain nombre de planètes : la dernière feuille de route fixée pour l’association qui s’arrêtait fin 2023, et la nécessité d’en bâtir une nouvelle pour ouvrir le champ des possibles, y compris pour le futur délégué général de l’association qui remplacera Jean-Marie Bourgogne, parti en retraite en fin d’année dernière. Et un contexte « d’accélération de tous les sujets data », appuie Constance Nebbula.

Ce jeudi 22 février, l’association enclenche donc l’étape 2 de son exercice de réinvention : le lancement d’une consultation ouverte qui se tiendra en ligne et via des événements jusqu’en avril prochain, après une première phase de consultation fermée, qui était réservée à ses membres et qui s’est clôturée par une conférence le 7 février dernier.

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En déplacement à Rome hier puis aujourd’hui à Hordain à la rencontre du président des Hauts de France Xavier Bertrand, le directeur de Stellantis pour l’Europe élargie alerte sur les dangers pour l’industrie automobile de maintenir des objectifs de réduction de CO2 irréaliste et surtout au niveau des véhicules utilitaires chez les professionnels. Pour Stellantis, le risque d’amende est évalué à 2,7 milliards d’euros sur les seuls véhicules utilitaires. Les sites de Hordain, Atessa et Vigo pourraient à court terme en faire les frais.

par Christophe Carignano- Auto Infos