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Le recul des ventes de Tesla redistribue les cartes du marché des véhicules électriques

Publié le 20/03/2025   2 minutes de lecture    

Confrontée à une concurrence croissante des marques européennes et chinoises sur le marché des véhicules électriques, Tesla voit ses ventes chuter depuis le début de l’année. Cette baisse s’explique également par une gamme vieillissante. Victime du bonus écologique et, dans une certaine mesure, des positions politiques de son dirigeant Elon Musk, Tesla a vu sa capitalisation boursière dévisser de 700 milliards d’euros.

Voiture Tesla
L’Américain Tesla perd pied sur le marché de l’électrique, pris en étau entre Renault, Citroën, BYD et bientôt Toyota.
© Tesla

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Le premier constructeur de véhicules électriques au monde vacille. Déjà mis sous pression par les marques chinoises comme BYD et MG, Tesla doit désormais faire face à une concurrence accrue des constructeurs européens.

En France, Tesla a enregistré une baisse de 26 % de ses ventes en février, avec seulement 2 395 immatriculations, selon la Plateforme automobile (PFA). Alors que le marché global recule légèrement de 0,7 %, la marque américaine ne bénéficie pas de la dynamique positive du segment électrique. L’achat d’une Tesla par l’ancien président des États-Unis, Donald Trump, ne devrait pas inverser la tendance !

Les ventes de Tesla chutent de 50 %

En France, la Model 3, assemblée en Chine, n’est pas éligible au bonus écologique, ce qui pénalise ses ventes. Cependant, cette explication ne suffit pas à justifier la chute des ventes de Tesla à l’ échelle européenne , où le constructeur enregistre un recul de 50 % . Seul le Royaume-Uni fait figure d’exception.  

Même en Chine, Tesla boit la tasse. Selon les données de l’Association chinoise des voitures de particuliers (CPCA),  le constructeur a immatriculé 30 688 unités dans l’Empire du Milieu le mois dernier, soit une baisse de 49 %  par rapport à la même période un an plus tôt.

Renault et Citroën, nouveaux leaders de l’électrique

Les constructeurs automobiles historiques ont intensifié leur offensive commerciale sur le marché de l’électricité, cherchant à se conformer aux exigences des indicateurs CAFE imposés par Bruxelles. Certaines marques ont même décalé la livraison de leurs modèles zéro émission en début d’année afin de les inclure dans leur calcul. Cette stratégie s’accompagne du lancement de nouvelles gammes de véhicules électriques à batterie, proposées à moins de 30 000 euros.  

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