Le français Panzani dévoile sa feuille de route en matière de décarbonation

Publié le 07/09/2023  3 minutes de lecture

par la rédaction de « L’Usine Nouvelle »

L’ETI française Panzani, numéro 1 du rayon des pâtes, a dévoilé ses ambitions pour la décennie en matière de décarbonation, avec une attention particulière pour la filière amont. Des incertitudes demeurent.

Le français Panzani

Des pâtes carbo… décarbo. Le groupe Panzani a révélé ses ambitions en matière de décarbonation le 19 juin, par la voix de son PDG Albert Mathieu. Précision liminaire : la feuille de route ne doit pas faire dévier le cap fixé par le patron dans le rayon pâtes et couscous : la croissance des volumes et la bataille des parts de marché.

Sans surprise, le gros de l’empreinte carbone de l’ETI française, est à trouver côté champs (environ 50%). Panzani y trouve 470 000 tonnes de blé dur, qui sont 100% français depuis 2019, ce qui correspond à environ un tiers de la production nationale (1,4 million de tonnes en 2022 d’après l’Agreste), ainsi que 100 000 tonnes de tomates, principalement venues d’Espagne, l’offre française étant largement insuffisante en la matière. Ces deux filières sont appelées à devenir «responsables» d’ici 2025.

VOS INDICES                                                        source Indices & cotations

583.93           -7.88

860.82             -2.01

143.9                 +0.56

Août 2023

Graines de soja – Etats-Unis

 

$ USD/tonne             →

Août 2023

Huile de palme – Malaisie

 

 

$ USD/tonne             →

Juillet 2023

Indice de prix de production de l’industrie française pour le marché français − CPF 10.51 − Lait liquide et crème de lait

Base 100 en 2015       →

 

Outils d’aides à la décision

Concrètement, pour ce qui est des blés durs, les agriculteurs seront priés de se doter d’outils d’aides à la décision (OAD), qui servent notamment à réaliser des traitements plus précis, de supprimer certains pesticides de leur arsenal, de planter 1000 hectares de bandes fleuries pour accueillir des auxiliaires de cultures… Un prime de 20 euros la tonne est prévue pour les faire passer à l’acte. «Les AOD sont la clef de ce cahier des charges», a exposé Cécile Renault, la directrice RSE. Une transition en douceur, portée vers l’agriculture de précision plus que l’agroécologie.