Le bâtiment freine la baisse des émissions de gaz à effet de serre
Publié le 03/01/2025 3 minutes de lecture
La réduction des émissions de gaz à effet de serre en France montre des signes de ralentissement en 2024, avec même une légère hausse au troisième trimestre, portée par le bâtiment et les transports. A l’inverse, le secteur de l’énergie contribue toujours à la dynamique de baisse.
Le chauffage dans les bâtiments est pointé du doigt
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Après un recul important en 2023, la baisse des émissions de gaz à effet de serre en France montre des signes de ralentissement en 2024, avec même une légère hausse au troisième trimestre, portée par le bâtiment et les transports.
De juillet à septembre, les émissions françaises de gaz à effet de serre (GES) ont augmenté de 0,5% par rapport à l’été 2023, après une baisse de 5 % et de 2,2 % lors des deux premiers trimestres, a annoncé vendredi le Citepa, l’organisme mandaté pour dresser le bilan carbone de la France.
Sur les neuf premiers mois de 2024, les émissions restent en baisse de 2,4%, hors puits de carbone, soit bien moins que les 6 % de baisse enregistrée l’an dernier de janvier à septembre.
Au final, 2023 s’était conclue par une baisse des émissions de 5,8% par rapport à 2022. Logiquement, 2024 devrait être encore en baisse, mais un moins bon cru. La dernière année de hausse remonte à 2021 (+6,4%) en raison de la reprise post-Covid.
« Encore sur la bonne trajectoire »
Ce ralentissement « nous rappelle qu’il ne faut pas baisser la garde », même si « fort heureusement (il) nous laisse encore sur la bonne trajectoire » pour tenir l’objectif de réduire de 50% les émissions de la France d’ici 2030 par rapport à 1990, a souligné vendredi sur RTL la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher.
A l’inverse, ce ralentissement « devrait agir comme un véritable électrochoc pour le gouvernement », a réagi le Réseau action climat, par la voix de sa directrice des programmes Anne Bringault.
« L’instabilité politique et les coups de frein, voire l’arrêt des politiques de transition écologique et les coupes budgétaires sont en train de mettre en péril nos objectifs climatiques, mais aussi des filières d’avenir dans notre pays et de laisser les Français dans une dépendance coûteuse aux énergies fossiles », a-t-elle ajouté.
Les données du Citepa, pour l’heure provisoires, n’intègrent pas l’absorption de CO2 par les puits de carbone, comme les forêts et les sols, fortement dégradés en raison du réchauffement climatique et des pollutions, mais pourtant essentiels dans la réalisation des objectifs.
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