Enjeux Secteur publicpar Baptiste Cessieux - La Gazette des communes

« Il faut rendre la durée d’amortissement du matériel plus longue » – Frédéric Bordage

Publié le 23/03/2024      2 minutes de lecture

Frédéric Bordage est consultant en numérique responsable. Il a fondé, en 2004, l’association Green IT, promouvant la sobriété numérique et aidant les organisations à passer le pas.

Le Numérique vert responsable

@ MVProductions – AdobeStock – Généré à l’aide de l’IA

Les lois antigaspillage pour une économie circulaire (Agec) et visant à réduire l’empreinte environnementale du numérique (Reen) peuvent-elles être une source d’économies ?

La loi « Agec » contraint les établissements publics à acheter des équipements reconditionnés. C’est intéressant économiquement, les ordinateurs et moniteurs coûtent 40 à 60 % moins cher, en prenant en compte l’extension de garantie à trois ans. Et les autres matériels informatiques, serveurs, switches, etc., peuvent revenir 80 % moins cher. Sur une petite collectivité, la différence est énorme.

Quant aux obligées de l’article 35 de la loi « Reen » – les collectivités de plus de 50 000 habitants –, elles doivent quantifier l’impact du numérique et le reconditionnement est l’une des actions les plus efficaces pour le diminuer. Avec la loi « Reen », les collectivités doivent surtout prouver leurs actions. Ce qui peut aboutir à mettre en place un schéma directeur de transition du numérique.

Les équipements reconditionnés sont-ils vraiment de même qualité ? Pourront-ils être reconditionnés à leur tour ?

Les ordinateurs disponibles en reconditionné sont généralement très standardisés. Ce sont des modèles professionnels, qui sortent d’une grande entreprise lorsqu’elle renouvelle son parc.

Stellantis alerte sur le drame industriel causé en fin d’année par le CO2 européen

Stellantis alerte sur le drame industriel causé en fin d’année par le CO2 européen

En déplacement à Rome hier puis aujourd’hui à Hordain à la rencontre du président des Hauts de France Xavier Bertrand, le directeur de Stellantis pour l’Europe élargie alerte sur les dangers pour l’industrie automobile de maintenir des objectifs de réduction de CO2 irréaliste et surtout au niveau des véhicules utilitaires chez les professionnels. Pour Stellantis, le risque d’amende est évalué à 2,7 milliards d’euros sur les seuls véhicules utilitaires. Les sites de Hordain, Atessa et Vigo pourraient à court terme en faire les frais.

par Christophe Carignano- Auto Infos