Energie Enjeux Financement Industriepar Valentin Hamon-Beugin - L'Usine Nouvelle

Google mise sur la fusion nucléaire, en signant un contrat d’achat avec la start-up CFS

Publié le 07 /07/2025         3 minutes de lecture    

La start-up CFS ambitionne de produire de l’énergie nette avec son réacteur à fusion nucléaire dès le début des années 2030. Une perspective alléchante, qui a séduit Google.
réacteur à fusion nucléaire
Le premier réacteur à fusion nucléaire de CFS devrait disposer d’une capacité de 400 MW

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Google croit en l’avenir de la fusion nucléaire. Le géant technologique a indiqué lundi 30 juin avoir signé un contrat d’achat d’électricité avec Commonwealth Fusion Systems (CFS). Fondée en 2018, cette start-up issue du MIT ambitionne de bâtir un réacteur à fusion nucléaire en Virginie (Etats-Unis) et de le mettre en service au début des années 2030. Le contrat prévoit la fourniture de 200 MW, soit la moitié de la capacité dont devrait disposer le réacteur. La filiale d’Alphabet a par ailleurs posé une option pour acquérir davantage d’énergie produite par les éventuelles futures centrales de CFS, et a également annoncé une montée au capital de l’entreprise. Le groupe états-unien avait déjà participé à la levée de fonds de 1,8 milliard d’euros que la start-up avait conclue en décembre 2021.

Si les termes financiers de cet accord n’ont pas été révélés, celui-ci démontre l’intérêt suscité par la fusion nucléaire. Ce phénomène, qui consiste à contraindre deux noyaux atomiques à s’assembler pour former un élément plus lourd, n’a pourtant rien de nouveau. Étudié depuis plusieurs dizaines d’années par les physiciens et les énergéticiens, qui ont compris qu’il servait de « moteur » aux étoiles, ce processus pourrait devenir une source d’énergie quasi-illimitée, sûre, décarbonée et peu génératrice de déchets. Aucune entreprise privée n’a cependant encore réussi à générer plus d’énergie que l’énergie consommée, ce qui engendre le scepticisme de nombreux acteurs du secteur.

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