Éolien terrestre : les entreprises de la filière dénoncent « un moratoire qui ne dit pas son nom »
Publié le 26 /09/2025 5 minutes de lecture
Phovoir
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Le secteur des énergies renouvelables n’est pas à la fête. A l’approche de son colloque annuel, qui se tient le mardi 23 septembre à Paris, le Syndicat des énergies renouvelables (SER) a fait un point sur la situation actuelle, marquée par une forte instabilité politique.
C’est bien évidemment dans le domaine de l’éolien terrestre que la situation est la plus critique et William Arkwright qui préside la commission éolien du SER tient à « tirer le signal d’alarme ».
« Au 1er semestre 2025, nous avons ajouté 276 MW de nouvelles capacités. A ce rythme, nous arriverons à 500 MW à la fin de l’année, ce qui est la moitié de que nous nous avons fait en 2024 et le tiers des chiffres de 2023 ou 2022 », déplore-t-il.
Un retour de 20 ans en arrière
C’est bien simple, il faut revenir à 2005 pour avoir un chiffre plus faible. A tel point qu’il n’hésite pas à dénoncer un « moratoire qui ne dit pas son nom». Selon William Arkwright, qui est également directeur général d’Engie Green, c’est bien dans les préfectures que ce filtrage des projets a lieu : « il y a un climat ambiant dans les Dreal et les préfectures qui est le reflet du climat national ».
Au sein de la communauté des développeurs de projets éoliens, on sait même « qu’il y a des endroits où cela ne vaut même pas la peine d’aller. La porte est fermée », rapporte-t-il. Et l’industriel de se montrer plus clair sur les territoires concernés : « ce sont les régions que vous devinez, où il y a énormément d’électeurs du Rassemblement national, et un président de région ouvertement anti-éolien. Dans ce contexte, c’est très compliqué, pour un préfet, d’autoriser un nouveau projet éolien ».
Un réservoir de projets de 10 GW
Pour autant, des projets continuent à sortir, et il existe un « pipeline» d’environ 10 GW. Il s’agit de projets déjà autorisés et qui suivent leur cours, sachant que leur durée moyenne est de plus de 8 ans. « Mais notre pipeline diminue drastiquement, et c’est le cas de tous les développeurs. Sans la PPE (programmation pluriannuelle de l’énergie), il nous reste encore une année pour jouer, et après on ne sait pas ce qui va se passer », se désole-t-il.
« Le matraquage de fausses informations commence à fonctionner », déplore-t-il, en faisant référence aux informations totalement erronées répétées à l’envi par les représentants de l’extrême droite et dans les médias du groupe Bolloré, notamment les fameux 300 milliards d’euros que coûteraient les énergies renouvelables. La multiplication de ces « fake news » sur l’énergie a même fait sortir la Commission de régulation de l’énergie de son habituelle réserve, en publiant un document de clarification en dix questions clés.
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