Ce que pourrait changer le plan européen pour l’industrie verte
Publié le 11/02/2023 3 minutes de lecture
Le conseil européen regroupant les 27 ministres de l’industrie a validé l’acte pour l’industrie net zéro («Net zero industry act»), qui doit accélérer l’implantation en Europe d’usines sur les technologies vertes.
Le Conseil européen a validé le “Net zero industry act”.
C’est la nouvelle brique d’une politique industrielle à l’échelle européenne. Un an et demi après l’adoption de l’Inflation reduction act (IRA) par les Etats-Unis, qui visait à attirer les sites de fabrication de technologies indispensables pour la décarbonation, l’Union européenne a quasiment finalisé son propre cadre de soutien à la production en Europe de ces briques technologiques.
Le conseil compétitivité, qui réunit les 27 ministres de l’industrie, a donné son feu vert à l’acte pour l’industrie sans émission («Net zero industry act») présenté au printemps dernier par la Commission européenne. Le Parlement européen a de son côté déjà arrêté sa position. Les trois institutions – Commission, Conseil et Parlement – vont désormais devoir s’arrêter sur une version commune, ultime étape avant l’adoption finale du texte.
Une procédure accélérée pour les projets d’industrie verte
Sera-t-il suffisant ? L’UE cherche à maintenir l’Europe dans la course pour la fabrication des technologies vertes, alors que les prix de l’électricité et la concurrence du plan américain érodent la compétitivité du continent. Pour ce faire, l’acte européen arrête une liste de technologies considérées comme stratégiques pour la transition énergétique, notamment la production de pompes à chaleur, de batteries, d’éoliennes, de solution de captage de CO2 ou de panneaux photovoltaïque. A la grande satisfaction de la France, l’ensemble des technologies nucléaires, absentes du texte initial de la Commission européenne, figurent désormais sur cette liste, comme l’ensemble des technologies nécessaires aux industries énergo-intensives. Une seconde liste regroupant des technologies pour la décarbonation, mais jugée non stratégiques, a aussi été validée par les ministres.
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