Energie Enjeux Financement Gouvernance carbone Industrie Point de vue Techpar Guillaume Doyen – La Gazette des communes

Avions, tuyaux et argent public : la revue de presse de «decarbonation2030» du 31 mai

Publié le 31/05/2024      2 minutes de lecture

Cette semaine, la revue de presse vous emmène sur les tarmacs, puis dans le Sud-Ouest, et à la découverte des nouvelles usines françaises.

ville écologique

Prix à la pompe. Bruxelles exige des compagnies aériennes qu’elles utilisent du carburant dit « durable », mais la production de fuel à base d’huiles usagées, de déchets forestiers ou d’hydrogène vert ne suit pas. « Challenges » revient [accès libre] sur les enjeux du SAF (sustainable aviation fuel) ou CAD en bon français (carburant d’aviation durable), qui demeure une denrée rare dans le monde. En France, il n’y a toujours pas de filière de production. Conséquence : le prix des carburants verts explose. Inquiétant, quand on sait qu’en 2035, les réservoirs des avions devront incorporer 20% de SAF.

Dans les tuyaux. Passer du gaz naturel à l’hydrogène à l’horizon 2035 : c’est l’ambition de Teréga, l’entreprise qui gère un réseau gazier de 5.000 kilomètres dans le Sud-Ouest. Ce n’est pas une mince affaire, nous explique « L’Usine nouvelle » [article réservé aux abonnés] : il faut attendre « le début de la production d’hydrogène dans des quantités industrielles dans les années 2030 » et consacrer des investissements lourds « pour la conversion des gazoducs existants vers l’hydrogène ».

Des sous de l’Etat. Dix futures usines vont bénéficier du soutien financier de l’Etat : parmi elles, quatre joueront sur la décarbonation, nous apprend « Actu-Environnement » (article en accès libre). Une aide qui s’inscrit dans le cadre de l’appel à projets « Première usine », du plan France 2030 doté de 54 milliards d’euros.

Le rétropédalage de la France face à la fin des moteurs thermiques en 2035

Le rétropédalage de la France face à la fin des moteurs thermiques en 2035

L’incompréhension de la filière automobile suite au soutien de la France en faveur de l’interdiction à la vente des voitures thermiques neuves en 2035, a conduit le chef de l’Etat français, Emmanuel Macron, à reprendre la main. Si l’objectif de réduire les émissions de CO2 reste d’actualité, le gouvernement plaide désormais pour davantage de flexibilité, défendant la neutralité technologique.

par r Ludovic Bellanger – Auto Infos

Fin du thermique en 2035 : En rupture avec l’Allemagne, la France aligne sa position avec celle de l’Europe

Fin du thermique en 2035 : En rupture avec l’Allemagne, la France aligne sa position avec celle de l’Europe

À l’heure où la future interdiction de commercialisation des véhicules neufs thermiques à l’horizon 2035 au sein de l’Union européenne est remise en cause par les constructeurs automobiles mais aussi, et surtout, par les pays dont l’économie dépend fortement de l’industrie automobile, la France s’aligne à la décision européenne.

par Antonin Moriscot – Auto Infos