Au salon Drive to Zero, les acteurs de la recharge électrique se bousculent
Publié le 03/06/2024 2 minutes de lecture
Alors que la France dispose désormais de 130000 points de charge ouverts au public, le développement de l’infrastructure se poursuit. Investissements, consolidation du secteur, disponibilités des bornes… Les points d’attention sont nombreux pour les acteurs de la recharge électrique qui étaient présents au salon Drive to Zero.
Les acteurs de la grande distribution s’intéressent de près à l’installation de bornes sur leurs parkings.
C’est sans aucun doute le second chantier industriel le plus important après celui de la fabrication de véhicules électriques : le déploiement d’un réseau de recharge à grande échelle. Un peu plus d’un an après avoir franchi la barre symbolique des 100000 bornes de charge en mai 2023, la France est l’hôte de près de 130000 de points de recharge ouverts au public, selon les chiffres compilés par l’association professionnelle Avere-France. Avec en moyenne 2900 nouveaux points de charge installés chaque mois depuis le début de l’année 2024, «on est dans le coup», se réjouit Clément Molizon, directeur général de l’Avere-France.
Prochain objectif : les 400000 bornes, au tournant de la décennie. Cette ambition a été réitérée dans le nouveau contrat de filière automobile, signé le 6 mai dernier. «À ce rythme, les 400000 bornes devraient être atteintes en mai 2028. Bon, c’est un peu jouer de la boule de Crystal, concède Clément Molizon. Mais on est aujourd’hui sur un rythme de croisière». Les nombreux acteurs sur le marché continuent de déployer leurs solutions, en fonction de leurs moyens financiers et dans un environnement très concurrentiel. Ce qui n’empêche pas les entreprises de poursuivre des levées de fonds, à l’image des 75 millions d’euros de dette levés cette semaine par Electra. À terme, tout le monde s’attend à une consolidation du secteur. Mais quand arrivera-t-elle ? Mystère et boule de gomme. Une seule certitude : seuls ceux qui auront opéré les bons choix stratégiques et trouvés les bons modèles économiques sans surinvestir dans l’infrastructure parviendront à garder la tête hors de l’eau.
«Pas besoin de la recharge rapide à chaque coin de rue»
En attendant ce moment fatidique, chacun joue des coudes pour se faire une place sur les différents segments de marché que sont les entreprises, les collectivités… Mais aussi la charge rapide, qui reste un point d’attention particulier aux yeux de nombreux opérateurs comme des conducteurs. Parfois un peu trop, aux yeux de certains experts du marché. «On n’a pas besoin de la recharge rapide à chaque coin de rue», assure encore Clément Molizon, qui rappelle que ce créneau représente «moins de 10% des bornes de recharge ouvertes au public. C’est limité, mais nécessaire, car leur présence est la condition de l’itinérance». Mais cette barre des 10% ne devrait pas évoluer à horizon 2030. Depuis novembre 2023, toutes les autoroutes françaises sont dotées de bornes rapides. Désormais, le travail se concentre sur les nœuds urbains et les zones de forte affluence.
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