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À partir du 2 mai, attention à cette pratique qui peut vous valoir une amende

Publié le 14/05/2025        3 minutes de lecture    

L’amorce du mois de mai marque une avalanche de ponts… mais aussi de verbalisations potentielles puisque les premiers contrôles sur la voie dédiée au covoiturage du boulevard périphérique parisien entreront en vigueur dès ce vendredi.

boulevard périphérique parisien
Les radars seront épaulés dans leurs contrôles par une intervention humaine, à savoir celle d’un agent de la police municipale assermenté.
© Creative Commons / Chabe01

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Fin du sursis et de la phase de pédagogie, place aux sanctions. Deux mois après la mise en place de la voie réservée au covoiturage — ou « VR2 + » pour voie réservée aux voitures de deux personnes ou plus — sur l’axe entourant la capitale, les dix totems (ou radars) installés commenceront à scanner les automobilistes contrevenants. Si ceux-ci ne respectent donc pas le principe de circuler à au moins deux dans l’habitacle du véhicule* lorsque la voie réservée est activée (de 7h30 à 10h30, puis de 16 à 20 heures, en semaine), ils risqueront d’écoper d’une amende de 135 euros.

Couvrant environ 70% du Périph’ – le tronçon entre porte de Sèvres et porte de Bercy ne figurant pas dans le périmètre olympique se trouve encore dénué de dispositifs de surveillance –, la dizaine de totems servant à la verbalisation s’avèrent équipés de caméras de reconnaissance de plaques et de formes. Une technologie de l’entreprise Fareco qui a déjà servi pendant les Jeux de Paris 2024 et qui permet d’identifier les sièges occupés ou vides, même les sièges-autos. Pour éviter toutes les dérives que pourrait induire l’automatisation du système, une deuxième couche de vérification sera effectuée par l’intervention humaine, à savoir un agent de la police municipale assermenté. Pas la peine, donc, d’utiliser une poupée gonflable ou un mannequin pour tromper la vigilance des autorités.

« Pas de tir aux pigeons »

Si le choix de la formule peut laisser à désirer, les conducteurs de voiture ayant déjà l’impression de constituer la vache à lait alimentant les fonds publics grâce à la manne des radars, David Belliard, élu EELV et adjoint chargé des transports à la mairie de Paris, assure néanmoins qu’il n’y aura pas de « tir aux pigeons d’automobilistes ». La municipalité avance aussi le premier bilan positif de cette mesure qui vise à amplifier les effets du passage de 70 km à 50 km/heure, effectif depuis le 1er octobre dernier.

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